DAOUDA - D'AUBEL OU D'AILLEURS
Photographe de terre et d’air - Fragments capturés de réalités

La photographie m’accompagne depuis près de trente-cinq ans. Des premières boîtes de Lego au premier appareil photo offerts par mes grands-pères — deux simples gestes, deux étincelles pour une même flamme. Ajoutez-y les soirées diapositive en famille à visionner et admirer les photos de mon père ; le virus s’est transmis sans bruit, naturellement.
Très tôt, j’ai été attiré par les lignes, les formes, les volumes. L’architecture et le graphisme ont été mes premiers terrains d'expression. Mais au fil du temps, mon regard s’est ouvert à d’autres espaces : la rue, ses scènes de vie, cette humanité brute, fugace, et pourtant si présente. La street photographie m’a appris à observer autrement, à attendre l’instant, à accueillir l’imprévu.
Le noir et blanc, lui, s’est imposé progressivement comme une évidence. Il ne se contente pas de montrer : il suggère, il évoque. Il parle d’émotion, d’histoire, de mémoire. Il laisse place à l’interprétation, au ressenti de chacun.
« En photographie, le noir et blanc est plus qu’une absence de couleur. C’est une forme d’abstraction qui permet d’aller à l’essentiel. » - Jean-Loup Sieff
Ce que je cherche à travers mes images ? Ce ne sont pas des vérités, plutôt des fragments de réalité... Des émotions à partager, des histoires ouvertes, des regards singuliers sur le monde. Mon approche est simple, peut-être maladroite et perfectible mais sincère : photographier par passion, sans prétention... Offrir un regard, une sensation, une trace éphémère.
Ce que je capte, ce sont des contrastes. Des lumières, des silences, des croisements de vies. Une certaine idée de l’humanité, entre ombre et lumière.
« Une photographie, c’est un fragment de temps qui ne reviendra pas. » - Martine Franck
... À Antoine et Eugène
Nicolas